Histoire de l’église et du calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard
C’est au cours du XI ème siècle que la première église de Saint-Pierre-du-Bosguérard fut bâtie. Elle fut en grande partie reconstruite aux XIII ème et XIV ème siècles et seule la structure en pierre de la fenêtre sur la façade extérieure est fut conservée.
Le joli porche normand en galandage fut construit au XV ème siècle pour permettre aux paroissiens de caqueter à l’abri après les offices.
C’est vers la fin du XV ème siècle que le très beau calvaire fut construit près du chevet de l’église de Saint-Pierre-du-Boscguérard.
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Ce magnifique calvaire, classé monument historique, reconnu et admiré par tous, « la Merveille de Saint-Pierre-du-Bosguérard », garde le mystère de sa date de construction et du nom de son donateur ou de sa donatrice !
Monsieur Jardiller, auteur du texte du son et lumière présenté le 7 mai 1966, pense que le calvaire fut construit par Marie d’Harcourt, car, parmi les six statues du calvaire, deux peuvent le laisser envisager: la pieta et sainte Marie-Madeleine.
La pietà :
Le donateur, ou sa donatrice, est généralement représenté aux pieds de son saint patron : Marie était le prénom de Marie d’Harcourt et a la droite de la pietà se trouvait, une petitestatuette (aujourd’hui disparue) représentant une femme aux mains jointes implorant la Vierge Marie.
A gauche de la pietà, un écu attestait de la noblesse du donateur ou de la donatrice : il a existé mais hélas a été effacé à l’époque révolutionnaire.
La famille d’Harcourt était de très haute noblesse.
Sainte Marie-Madeleine :
La statue représentant sainte Marie-Madeleine en costume de cour, la tête surmontée d’une couronne, est inhabituelle.
Cette représentation particulière de Marie-Madeleine pourrait vouloir illustrer la vie mondaine de la donatrice : Marie d’Harcourt.
Monsieur Jardiller a également procédé par déduction : de nombreuses sources historiques lui ont permis d’éliminer les familles Bellemare, Ygou, Quintanadoine et Osmont. Dans la région donc, seule subsistait une grande famille : les Harcourt.
La famille d’Harcourt était profondément impliquée dans la vie de la région et disposait de la fortune et des moyens pour réaliser ce magnifique calvaire.
Marie d’Harcourt est née en septembre 1398, au château d’Harcourt. Elle est la fille de Jean VII d’Harcourt.
Le 12 août 1416, elle épouse Antoine de Vaudémont.
Le 18 décembre 1452, au décès de son père (dernier héritier mâle de la 1ère maison d’Harcourt), Marie est comtesse d’Harcourt, d’Aumale, de Mortain, de Forcalquier, dame d’Elbeuf, de Lislebonne, de Brionne, d’Arschot et de la Saussay.
Marie d’Harcourt décède le 19 avril 1476 et envisager la date de construction du calvaire vers 1479-1480, juste après son décès, pourrait être justifié, la sculpture représentant le vase renversé de Marie-Madeleine semble vouloir symboliser la vie à jamais terminée de la donatrice.
Monsieur Jardiller se référant à monsieur Camille Enlart, archéologue et maître en la matière, date la construction du calvaire de la fin du XV ème siècle, entre 1470 et 1480.
La date de construction « 1500 » inscrite dans la pierre est fausse, selon lui, car à cette époque la date aurait dû être écrite en chiffres romains !
Cette date de 1500 a due être inscrite lors des travaux de réparation effectués en 1773.
Fin XV ème siècle, sur le mur nord à l’intérieur de l’église de Saint-Pierre-du-Boscguérard, une grande figure de l’apôtre saint André a été peinte.
Les d’Harcourt ont certainement été impliqués dans la construction, puis dans les transformations de l’église de la paroisse de Saint-Pierre-du-Bosguérard : en effet du XIII ème siècles au XV ème siècles les d’Harcourt, tous barons d’Elbeuf, “régnèrent” sur les territoires du Bosc-Gérard. Ils s’impliquèrent souvent dans la vie de la paroisse et la dernière née, de la 1 ere maison d’Harcourt, Marie pourrait être à l’origine de la construction du calvaire.
L’implication dans la construction de l’église d’une paroisse permettait d’acquérir le titre, très envié, de seigneur patron : les d’Harcourt furent probablement les premiers seigneurs patrons de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Au XVI ème siècle, la baronnie d’Elbeuf revint à la maison de Lorraine et le titre seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard échut aux seigneurs de Conches dit Douville, ce fief de quart de haubert relevait du roi pour son comté d’Évreux.
En 1607, Jean Ygou, riche bourgeois de Rouen, devint par sentence d’adjudication propriétaire du fief de Conches dit Douville.
Ce fief était situé en majeure partie sur la paroisse du Thuit-Signol, mais s’étendait également sur la paroisse de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Sur Saint-Pierre-du-Bosguérard, le territoire était petit (environ 1 à 2 ha). Il comprenait l’église, le cimetière, une petite partie de jardin près de l’église, le manoir presbytéral et un colombier à pied.
La possession de ce petit territoire donnait le droit au titre symbolique de seigneur patron de la paroisse, ce qui représentait un pouvoir hautement spirituel.
En 1611, monsieur Constant Ballicorne, prêtre originaire du Pays de Caux, était pourvu de la cure de Saint-Pierre-du-Bosguérard. Il décédera en 1635.
En 1632, le fief de Conches dit Douville est démembré, mais les biens et droits sur la paroisse de Saint-Pierre-du-Bosguérard restent dans la famille Ygou.
En 1639 décède Jean Ygou, sans postérité, ses biens (y compris ceux sur la paroisse de Saint-Pierre-du-Bosguérard) furent dévolus à son frère François (I) Ygou, qui devint seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
François (I) Ygou sera inhumé en l’église de Saint-Pierre-du-Boscguérard.
C’est son fils François (II) qui héritera des biens et droits de son père et deviendra seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
En 1669, les religieux du Bec, afin d’établir sur des bases certaines la consistance de leur baronnie du Hauzey, font dresser un plan (disparu à ce jour) et la liste de leurs domaines non fieffés et fieffés. Sur le terrier, il est précisé que le fief de l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard comprend environ 8 hectares.
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Le 27 novembre 1674 décède François (II) Ygou du Bosnormand, il sera inhumé près de son père à Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Son fils aîné Jean étant prêtre, c’est son fils cadet Pierre qui héritera de ses biens et du titre de seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
En 1677, dans l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard, une pierre tumulaire fut gravée. Cette pierre tumulaire (longueur 2m18, largeur 1m, aujourd’hui située à côté du baptistère) est décrite par monsieur l’abbé Blanquart :
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CY GISENT FRAN COIS ET C
FILZ DE FRANCOIS ESC
SEIG DV BOSNORMAND DE
ET DE SAINT-PIERRE DV BOSCGUERARD
THRESORIER DE FRANCE
PRIEZ DIEV POVR LEVRS AMES
16 77
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Le 17 mars 1694 a été enterré dans l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard le fils aîné de François (II), Jean Ygou, prêtre, décédé à l’âge de 65 ans.
Le 10 mai 1709, Pierre Ygou, seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard, étant infirme de ses membres et incapable de gérer ses affaires, remet toutes ses propriétés entre les mains de son gendre, Nicolas François (I) du Resnel de Bosc-le-Comte (ou de Bolcomte), qui devient, au décès de son beau-père, héritier de ses titres.
Le 18 juin 1711, dans un aveu, Nicolas François (I) du Resnel est mentionné seigneur patron de la paroisse de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Le 19 ou 26 juin 1712, Pierre Ygou décède à l’âge de 78 ans et est enterré dans le chœur de l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
A l’occasion de ce décès, son gendre, Nicolas Francois (I) du Resnel, voulut faire peindre, à l’extérieur de l’église de Bosnormand, une ceinture funéraire alors nommée litre; immédiatement, le commandeur de la commanderie de Saint-Vaubourg (dépendante de l’ordre de Malte) s’opposa, comme son prédécesseur l’avait fait en 1608 pour les bancs installées dans le choeur de l’église.
C’est donc en l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard que la litre fut peinte. Aujourd’hui, il n’y a plus de litre visible sur les murs extérieures de l’église, en revanche, a deux endroits différents à l’intérieur de l’église, les armoiries des familles Ygou et du Resnel ont été peintes.
Le 9 septembre 1731, Pierre Ballicorne est inhumé dans l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard devant l’autel de la Vierge. En 1737, son fils François Ballicorne s’occupa de travaux à effectuer dans l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Le 3 septembre 1738 décède Antoine César de Bosnormand, âgé de 30 ans, il est le fils de Nicolas François (I) du Resnel, il fut « tonsuré » en 1720 à Rouen. Il sera inhumé à Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Le 15 mai 1744, la confrérie de charité de la paroisse de Saint-Pierre-du-Bosguérard lors d’un aveu reçoit de SAS Louis Bourbon, prince du sang, comte de Clermont, abbé commendataire des abbayes royales de Chaalis, de Saint-Germain-des-Prés et de Notre-Dame du Bec-Hellouin, baron justicier dudit lieu du Bec, du Theil-Nollent et du Haussey, une pièce de terre contenant une vergée six perches relevant de ladite seigneurie.
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Fin 1762 Nicolas François (II) du Resnel (dernier enfant de Nicolas François (I) et d’Anne Françoise Angélique Ygou) est l’unique héritier de tous les biens des familles Ygou et du Resnel et devient le seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Le 14 septembre 1767, le curé de Saint-Pierre-du-Bosguérard, monsieur Charles de La Mothe, demande à monseigneur Louis Albert de Lezy Marnesia, évêque d’Évreux, d’accorder privilèges et indulgences à la confrérie de charité de Saint-Pierre-du-Bosguérard lors de la messe à l’occasion de la Saint-Pierre. Privilèges et indulgences sont accordés et confirmés le 1er juin 1789 par l’évêque d’Évreux, François de Narbonne.
Le 16 août 1772, le duc de La Vrillière se préoccupe des travaux à effectuer dans l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Dans une lettre, il questionne monsieur de Crosne, premier président du conseil supérieur et intendant de la généralité de Rouen, sur la réparation de trois piliers extérieurs qui soutiennent le pignon et des deux murs collatéraux du chœur qui tombent en ruine.
En outre, il s’interroge sur la demande du curé de profiter de ces travaux pour ouvrir quatre croisés dans les murailles. (Monsieur le curé précise qu’il payera pour les ouvertures.)
Après échanges de correspondances entre monsieur de Crosne, monsieur Ballicorne, syndic de la paroisse, et monsieur Pierre Le Bailly, trésorier, il a été décidé de faire les travaux. Il y avait grande urgence !
Le 1er décembre 1772, Nicolas François (II) du Resnel bénit, en l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard, le nouvel autel de forme tombeau, surmonté d’un contre-retable orné d’une assomption.
Le rédacteur du « Trait d’Union » précise qu’à cette époque, pour construire la sacristie en pierres et briques, la magnifique fenêtre située au-dessus du maître-autel a été obstruée et a été remplacée par un tableau obscur et par une gloire.
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En 1773 ou 1776, le calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard fut restauré.
En 1774, des réparations ont eu lieu sur le cintre de la porte principale de l’église et sur le porche
Le 6 juillet 1780, les deux cloches de l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard furent refondues et agrandies. Nicolas François (II) du Resnel les a bénites.
La première cloche s’appelle Marie-Françoise-Nicole, nommée par l’officiant et par la damoiselle Marie Françoise Victoire Hélène de Rouen, fille de François Félix de Rouen. Cette cloche est encore à Saint-Pierre-du-Boscguérard.
La seconde cloche, qui n’est plus a Saint-Pierre-du-Bosguérard, s’appelait Marie-Victoire, elle pesait 747 livres, le parrain était messire Jacques-Etienne-Charles-Victor de Flavigny, écuyer, seigneur de la Mesangère, et la marraine la noble dame Marie Anne Thérèse Victoire Le Jaulne de Salmonville.
En 1784, sur le plan où figurent les armoiries de Nicolas François (II) du Resnel sont dessinées des églises et chapelles, notamment l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
La lecture du plan précise que Nicolas François (II) du Resnel possédait à Saint-Pierre- du-Bosguérard uniquement l’église et une cour-masure, dans laquelle était situé le manoir presbytéral.
A cette époque, la flèche du clocher était plus élevée qu’aujourd’hui et l’église comportait un transept.
Le 4 juillet 1784, Nicolas François (II) du Resnel décède, il fut enterré dans le chœur de l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard après avoir obtenu la permission de monseigneur de Belbeuf, procureur général au parlement de Normandie.
Son immense fortune revint à sa nièce, Marie Françoise Victoire Hélène de Rouen, le titre de seigneur patron de Saint-Pierre-du-Bosguérard revint au père de celle-ci, François Félix de Rouen. Il fut le dernier seigneur patron de la paroisse.
En 1791, au mois de mai, Jean-Baptiste Thomas est nommé curé « républicain » et remplace le curé de Saint-Pierre-du-Bosguérard, l’abbé Le Peinteur.
Sous le concordat, le citoyen Thomas abandonne la prêtrise « républicaine », se met en ménage, régularise son mariage et finit sa vie paisiblement en bon chrétien.
Il sera enterré religieusement le 17 décembre 1841, l’Église lui ayant pardonné sa période révolutionnaire.
Le 1er janvier 1794 (12 nivôse an II), l’une des cloches de l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard, Marie-Victoire fut portée à Maromme pour être fondue, suivant les ordres du district de Louviers.
Le 24 mars 1854, lors de l’assemblée de la société française d’archéologie, monsieur Raymond Bordeaux informa les membres de cette société des qualités architecturales du calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard et également de son délabrement : « Le calvaire menace ruine ». Il demanda à l’assemblée de voter une participation aux travaux de rénovation de 50 francs (environ 130 euros).
Le 15 septembre 1855, dans son journal « Le Courrier de l’Eure », Raymond Bordeaux écrit : « Le calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard fut à nouveau restauré par Modeste Leroy, entrepreneur à Évreux».
L’article loue la qualité du travail de restauration.
En 1866, monsieur Adolphe Joanne cite dans son livre « Les beaux monuments » le calvaire de la commune de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Son ouvrage est considéré comme le premier guide touristique publié en France.
Le 1er juillet 1876, Louis Joseph Delamarre, châtelain de Thuit-Anger et du Francboisier, offre une belle paire de candélabres à l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
En 1876 et 1877, des travaux sont effectués dans l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Le 30 septembre 1878, monsieur François Grolleau, évêque d’Évreux, donne son autorisation pour ériger, dans l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard, les stations du chemin de croix ; les donateurs sont monsieur et madame Adonis Voranger.
Le 26 avril 1879, le pavage de l’église a été refait pour une dépense de 835 francs (environ 2 100 euros). Ces travaux ont été payés par la fabrique.
En 1883, monsieur le curé Langlois fait cadeau à l’église de Saint-Pierre-du-Bosguérard du vitrail situé près de l’autel de Saint-Pierre côté sud et, en l’honneur de la naissance de leur fille, les Delamarre offrent, avec les demoiselles de la paroisse, un second vitrail. Ce vitrail est dédié à Notre-Dame-de-Bonne-Espérance, il est situé côté nord de l’église.
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En 1889, l’abbé Bordet, curé de Saint-Pierre-du-Bosguérard, entreprit des travaux de peintures, de restauration des petits autels, des grilles et des bancs. Il acheta un grand harmonium et une grande commode pour les ornements, il décédera le 8 juin 1899.
Le 16 juin 1905, messieurs Moutardier, maire, Nonché, adjoint, et le conseil municipal de Saint-Pierre-du-Bosguérard décident de solliciter le classement en monument historique du calvaire situé dans le cimetière de la paroisse.
Le 22 décembre 1905, l’architecte en chef des monuments historiques de l’Eure demande au ministère de classer le très beau calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Il insiste sur la bonne conservation de l’ensemble des décorations du monument et sur le fait qu’elles soient toutes d’origine. Il date cette pierre du début du XVI ème siècle, alors qu’elle est probablement de la fin du XV ème siècle.
Le 23 février 1906, Aristide Briand, alors ministre des beaux-arts, classa le calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard monument historique. (Délibération de la séance de la commission de classement du 9 février 1906.)
Le 11 mars 1910, l’architecte des monuments historiques dressa un devis portant à 780 francs (2 970 euros) la dépense de remise en état du calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard.
Le 21 juillet 1914, pour effectuer les réparations nécessaires sur le calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard, l’autorité supérieure pria la municipalité de contribuer à ces frais pour la moitié de la dépense, ajoutant que l’État fournirait le reste.
La « Grande Guerre » éclata quelques jours après et les travaux furent remis sine die.
Le 23 octobre 1921, Saint-Pierre-du-Bosguérard honore ses héros morts pour la France,
Lors de la belle cérémonie d’inauguration du monument aux morts (construit par monsieur Cardine de Bourgtheroulde, pour un coût de 1280 francs (1 392 euros)), l’ensemble des personnalités civiles et religieuses de la commune et du canton fut convié.
Le 21 juillet 1922, pour permettre les réparations du calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard, le clergé proposa de financer une partie des travaux à la hauteur de 390 francs (430 euros).
En 1925, le calvaire de Saint-Pierre-du-Bosguérard est en fin à nouveau restauré.