Complément et mise à jour du livre
Pour compléter la page 5 du livre:
… Et une reconnaissance particulière à monsieur Silas Wright Dunning … Ci-dessous la photo figurant sur les ouvrages numérisés par la librairie de l’université du Michigan.
Pour completer la page 55 du livre:
photo de Francois Adrien Boïeldieu, compositeur français (1775-1834)
Pour compléter la page 63 du livre :
Le 29 novembre 1821, les Saint-Pierrais et Saint-Pierraises durent faire quelques kilomètres de plus pour se rendre à leur chef-lieu de canton.
Par ordonnance, le roi Louis XVIII a ordonné de transférer le chef-lieu de la justice de paix du canton situé en la commune de Tourville-la-Campagne dans la commune d’Amfreville-la-Campagne.
Source: “Bulletin des lois de la République française” volume 13, numéros 461 à 490, page 667, imprimerie royale, mars 1822.
Pour compléter la page 71 du livre :
Le 11 novembre 2018, la commune de Saint-Pierre-du-Bosguérard pour célébrer le centenaire de la signature de l’armistice , à souhaité que : pour chaque nom inscrit sur le monument aux morts, lors de l‘appellation du nom suivi de la citation « mort pour la France », il y ait un enfant de la commune qui lise une note précisant la carrière militaire et les conditions de la mort sur le champ de bataille de chaque homme cité, humanisant ainsi l’Histoire de chaque soldat et permettant aux habitant de Saint-Pierre-du-Bosguérard de connaître les dernières années de ces hommes qui ont donné leur vie pour la France.
Chaque courte biographie a été documentée par Madame Anne Stab, 2èmeadjoint.
Ses recherches aux archives militaires, ont permis d’obtenir les copies des carnets militaires, et ainsi de pouvoir relater avec exactitude les carrières de chaque soldat.
Auvray, « Mort pour la France »
« Auguste Auvray, 34 ans, journalier.
Réformé 2 fois pour le service militaire pour des problèmes pulmonaires, il est déclaré apte au service en décembre 1914.
Il est incorporé en février 1915, soldat de 2 èmeclasse du 147 èmerégiment d’infanterie.
Tué à l’ennemi à Perthes et Tahure dans la Marne le 13 octobre 1915.
Son acte de décès mentionne que vu la proximité de l’ennemi, il n’a pas été possible de se transporter auprès de son corps et il est à ce jour sans sépulture ».
Coté, « Mort pour la France »
« Adrien Coté, 20 ans, ouvrier agricole.
Il est incorporé le 10 août 1916, cavalier de 2 èmeclasse du 21èmerégiment de dragons.
Tué à l’ennemi à Rosières dans l’Aisne le 4 novembre 1917.
Cité à l’ordre no177 du 21 èmerégiment de dragons : « tué à son poste de guetteur par un coup de baïonnette ennemi dans la nuit du 4 au 5 novembre 1917 ».
Il est inhumé à la nécropole nationale de Crécy-au-Mont dans le carré militaire no2 ».
Delamare, « Mort pour la France »
« Émile Delamare, 22 ans, journalier.
Il est incorporé le 1erseptembre 1914, soldat de 2 èmeclasse du 174 ème, puis du 132 èmeet enfin du 161 èmerégiment d’infanterie.
Blessé une première fois le 19 mars aux Eparges dans la Meuse par un éclat d’obus reçu dans le bras droit.
Blessé une seconde fois le 2 octobre 1916 à Saily Saillisel dans la Somme par un éclat d’obus dans le poumon gauche.
Il décède des suites de ses blessures à l’hôpital d’Abbeville le 15 octobre 1916.
Il est inhumé dans le carré militaire de La Chapelle à Abbeville ».
Drouet, « Mort pour la France »
Marcel Drouet, 26 ans, instituteur.
Il est incorporé le 2 août 1914, sergent du 74 èmerégiment d’infanterie.
Tué à l’ennemi au combat de Vaux-Douaumont dans la Meuse.
Cité à l’ordre no481 de l’armée : « excellent sous-officier remarquable par son courage et son sang-froid, il est tué à l‘assaut en entrainant ses hommes sous un violent bombardement ».
Son acte de décès mentionne qu’il n’a pas été possible de se transporter auprès de son corps et il est à ce jour sans sépulture ».
Lambany, « Mort pour la France »
« Alphonse Lambany, 24 ans, domestique.
Il est incorporé le 2 août 1914, soldat de 2èmeclasse du 24 èmerégiment d’infanterie.
Tué à l’ennemi à Aix-Noulettes, dans le Pas-de-Calais le 21 mai 1915.
Il est déclaré mort le 25 mai 1915, mais le jugement définitif n’est rendu que le 20 février 1922.
Sans sépulture, son mon est inscrit sur l’Anneau de la Mémoire à Notre-Dame-de-Lorette ».
Leger, « Mort pour la France »
« Jules Leger, 28 ans, journalier.
Il est incorporé le 4 août 1914, soldat de 2 èmeclasse du 319 èmerégiment d’infanterie.
Tué á l’ennemi à Écurie dans le Pas-de-Calais le 17 juin 1915.
Il est déclaré mort par jugement rendu le 22 septembre 1921.
Sans sépulture, son mon est inscrit sur l’Anneau de la Mémoire à Notre-Dame-de-Lorette ».
Lelievre, « Mort pour la France »
« Eugene Albert dit Marcel Lelievre, 27 ans, domestique de culture.
Cavalier de 2èmeclasse du 6èmerégiment de dragons.
Il est fait prisonnier le 22 août 1914 au combat de Saint-Vincent-Rossignol en Belgique.
Interné, il décède de maladie en captivité à Freisingue le 24 novembre 1918.
Il est inhumé à Saint-Pierre-du-Bosguérard à côté de son frère Louis ».
Lelievre, « Mort pour la France »
« Louis Lelievre, 30 ans, jardinier.
Il est incorporé le 4 août 1914, soldat de 2 èmeclasse du 224 èmerégiment d’infanterie.
Blessé à Freisingue en Allemagne, il décède des suites de ses blessures à l’hôpital de Brie-Comte-Robert le 21 septembre 1914.
Il est inhumé à Saint-Pierre-du-Bosguérard ».
Leseigneur, « Mort pour la France »
« Eugene Leseigneur, 32 ans, charretier.
Il est incorporé le 18 novembre 1914, soldat de 2 èmeclasse du 24 ème , du 39ème puis du 28 èmerégiment d’infanterie.
Blessé à Freisingue en Allemagne, il est rapatrié à l’hôpital de Lyon où il décède des suites de ses blessures le 4 mars 1916.
Il est inhumé à la nécropole nationale de La Doua à Villeurbanne.
Il a reçu à titre posthume la médaille militaire ».
Nonché, « Mort pour la France »
« Adonis Nonché, 24 ans, sabotier.
Il est incorporé le 3 août 1914, soldat de 2èmeclasse du 205 èmerégiment d’infanterie.
Blessé une première fois le 22 aout 1914.
Tué à l’ennemi à Fay dans la Somme le 30 novembre 1914.
Il est à ce jour sans sépulture ».
Poulet, « Mort pour la France »
« Louis Poulet, 36 ans.
À partir de 1897, il est plusieurs fois engagé volontaire dans le 19èmerégiment de dragons puis dans le 3èmebataillon d’infanterie légère d’Afrique.
Il est reformé à Tunis pour bronchite chronique.
Il est réincorporé en 1915, soldat de 2 èmeclasse du 297èmerégiment d’infanterie.
Tué à l’ennemi à Auberive au lieu-dit Épine-de-Vedegrange, dans la Meuse le 6 octobre 1915.
D’abord sans sépulture, on retrouve son corps en 1934 et il est inhumé à la nécropole de la Ferme-de-Suippes dans la Marne.
Oublié de notre Monument aux Morts, c’est avec une grande émotion que nous citons son nom aujourd’hui ».
Pour compléter la page 140 du livre :
« Description du manoir du Francboisier et de la cour-masure ».
Les briques et tuiles proviennent peut-être des briqueteries et tuileries de Thuit-Signolou de Boscguérard-de-Marcouville, comme celles ayant servi à la construction de l’habitation principale de la ferme du Fitz ».
Monsieur Alain Lamy, est co-auteur de plusieurs livrets sur l’usage des briques dans les régions de Brionne, de La Saussaye, Le Neubourg. Après une visite au manoir du Francboisier Monsieur Lamy pense que le manoir fut construit en briques dites de Saint-Jean, et qu’il est probable que celles-ci aient été fabriquées sur place.
Jadis, pour des constructions importantes et lorsque de l’argile de qualité pouvait être extraite à proximité de la future bâtisse, il était courant de construire un four et de fabriquer les briques sur place, afin d’éviter les transports.
L’extraction de l’argile dans la cour masure du manoir aurait permis la création des deux grandes mares visibles aujourd’hui.
Dans le livret « De l’argile à la brique », auteurs, Alain Lamy, Dominique Le Villain, Guillaume, Renée et Pierre Roussel, ISBN 9-7829560914-0-0, le processus de fabrication est décrit en détail.
On extrayait l’argile l’hiver qui restait sur place jusqu’au printemps, puis on façonnait l’argile ; un bon mouleur pouvait façonner quelques milliers de briques par jour. Ensuite venait le séchage, c’était l’opération la plus délicate, les briques devaient perdre une bonne partie de l’eau qu’elles contenaient sous peine de se fendre lors de la cuisson ; un séchage trop rapide risquait de causer des fissures, un ouvrier retournait des milliers de briques chaque jour ! Le bloc d’argile bien séché pouvait ensuite être cuit et devenir une brique.
Cette dernière opération avait lieu l’été d’ou le nom de ces briques, briques de la Saint-Jean.
Pour compléter les pages 136 et 275 du livre :
Dans le sud de la forêt du Francboisier, il existe une maison ancienne, construite dans le style des maisons du hameau de Marie Antoinette à Versailles, appelée le pavillon du Francboisier, c’était (fin XIXème siècle début XXème) la maison du garde-chasse. Sur la carte postale le monsieur, debout sous le porche, est peut-être monsieur Deplat chef garde-chasse.
La mention « château de Thuit-Anger (Eure) » est erronée ; la photo a été prise à la demande de la famille Huart, propriétaire du château de Thuit-Anger et du manoir du Francboisier. L’auteur de la carte postale a confondu les deux propriétés.
Pour completer les pages 153 et 179 du livre:
Galien (I) de Béthencourt (1570-1641), conseiller du roi, a épousée Marie Ygou, fille de Pierre Ygou et de catherine du Bourg.
Pour completer la page 173 du livre:
Élisabeth Houdemare est la seconde épouse de François Pierre de Rouen.
Pour completer la page 174 du livre:De l’union d’Anne Françoise Angélique Constance du Resnel avec Jean-Baptiste François Batailler naquit un fils Bernard qui fut docteur en Sorbonne, prêtre, puis le 19 octobre 1771 chanoine de l’église métropolitaine de Rouen.
À la révolution, il refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé ; arrêté le 26 avril 1793, il fut envoyé à la prison de Saint-Vivien, puis déporté à Rochefort le 9 mars1794.
Il fut embarqué sur le navire prison « Les deux-associés », il résista longtemps aux tortures de l’entrepont ou les prisonniers étaient entassés les uns sur les autres et périssaient dévorés par la vermine ou asphyxiés par l’air pestilentiel.
Il mourut dans la nuit du 19 au 20 janvier 1795, il fut inhumé près du fort Vaseux sur les bords de la Charente.
Principales sources :
- « La semaine religieuse du diocèse de Rouen », édition Fleury (Rouen) 1877-11-24 page 1112,
- « Les petits Bollandistes » édition Bloud et Barral (Paris) 1876, page 26.
- « Les anoblis en Haute-Normandie » auteur comte d’Arundel de Condé, édition Patrice du Puy, ISBN 2-908003-31-7, page 279.
Pour compléter les pages 174 et 180 du livre:
Alexandre Alphonse Racine, chevalier, seigneur du Tremblay, marié avec Marie Françoise Louise de Rouen. Elle était la fille aînée de François Pierre de Rouen et d’Anne Françoise Angelique Constance du Resnel.
Pour compléter la page 180 du livre:
Marie Louise Richomme, fille de Jean Joseph Richomme et de Marie Duhamel, épousa le 3 février 1748 à Rouen, paroisse Saint-Pierre-l’Honoré, Alexandre Charles du Resnel.
Pour compléter la page 205 du livre:
Le 15 février 1611, Catherine de La Porte, dame de Lasson, épouse de Jacques Durevie, est la marraine de Catherine Le Monnier, fille légitime de Olivier Le Monnier, seigneur patron de Tessel et de Françoise Georgelier.
Source AD 14 B.S.M. 1606-1792, 2 MI-EC 1210, page 21/562.
Son époux, Jacques Durevie, seigneur de Lasson et de Saint-Vaast, était lié avec la famille Le Monnier. Le 13 décembre 1609, il avait été parrain de Jacques Le Monnier, fils de Olivier Le Monnier et de Françoise Georgelier.
Source AD 14 B.S.M. 1606-1792, 2 MI-EC 1210, page 20/562.
Jacques Durevie ou de Revie était le fils de Jehan Durevie seigneur de Sotteville et de Marie Janvier. Il épousa vers 1606, (premier mariage), Jeanne de Verigny, avec laquelle il eut une fille Madeleine Durevie mariée vers 27 juillet 1628 avec Louis de Croismare, veuf il se remaria avec Catherine de La Porte le 21 février 1610.
Sources : AD 14 E 1284 et « Les conseillers du parlement de Normandie », auteur H. de Frondeville, édition A. Lestringant 1953. Tome III, page 259.
Pour compléter les pages 211 et 212 du livre:
La mention d’un précèdent mariage avec Alexandre du Moucel est erronée:
Alexandre du Moucel s’est marié deux fois, le 6 novembre 1616 avec Madeleine de Caradas et le 5 février 1622 avec Catherine Pain, il est décédé en 1630. Il ne fut pas l’époux de Isabeau Francoise de Marbeuf.
Pour compléter les pages 219 et 220 du livre:
En mai 1664, des lettres patentes confirment l’autorisation ” de faire fabriquer et mettre en oeuvre, par telles personnes qu’il verra bon estre, toute sorte de verreries, mesme verre de cristal, vitre, emaux et glace a mirouer et toutes autres sortes d’ouvrages…” et précisent “l’éloignement de La Ferté-Fresnel de grandes villes, mentionnant que Rouen est à 18 lieux”.
Source: Mémoires de la chambre des comptes, registre de 1664, folio CXVII.
Dans le livre ” Les verreries de la Normandie, les gentilshommes et artistes verriers normands”, l’auteur O. Le Vaillant mentionne page 262: ” la verrerie que M. de La Porte avait été autorisé à établir n’aura pas existé longtemps: elle n’a laissé aucun souvenir dans le pays”.
Source: ” Les verreries de la Normandie, les gentilshommes et artistes verriers normands”, auteur O. Le Vaillant de La Fieffe, publié à Rouen par C. Lanctin, libraire de la cour d’appel, 1873.
Pour compléter la page 221 du livre:
Jacques de La Porte épousa Geneviève du Fours.
Précision: Geneviève fut baptisée le 28 septembre 1624, elle est la fille de Michel Guy du Fours seigneur de Guitry et Forest, et de Magdeleine Sublet.
Guy du Fours était le fils de Georges du Fours et d’Anne de Giffard et le frère de Louise du Fours (épouse d’Adrien Le Vaillant).
Louise du Fours et Adrien Le Vaillant eurent une fille Charlotte Le Vaillant qui épousa Jean-Antoine Stoppa.
Charlotte Le Vaillant et Jean-Antoine Stoppa eurent un fils Charles Louis Stoppa qui épousa la fille de Jacques de La Porte, Marguerite de La Porte.
Charles Louis Stoppa et Marguerite de La Porte avaient les même grands-parents maternels : Georges du Four et Anne de Giffard.
Pour compléter la page 221 du livre:
En 1653, Jacques de La Porte, chevalier, seigneur du Boys et autres lieux, seigneur de Montagny, conseiller du roi en ses conseils d’État et privé, demeurant paroisse Sainte-Croix-Saint-Ouen à Rouen, donne quittance à Nicolas du Perier, chevalier, baron de Lisle, fils et héritier en partie de feu Jacques du Perier, chevalier, baron d’Amfreville…Source AD 14, E 210.
Marguerite de La Porte s’est mariée le 27 mars 1696 avec Louis Charles Stoppa. (Source AD 76, 3E00999-1696- vue 19), et les bans furent publiés le 27 février 1696. Source CGRSM numéro d’enregistrement 107543).
Pour compléter la page 231 du livre:
Charles 1 er Bourbon, en 1589, les ligueurs peignirent ses armes, à l’entrée du chœur, dans la cathédrale de Rouen.
Pour compléter la page 238 du livre:
Philippe Aubery épousa, (second mariage), le 18 janvier 1657, en l’église Saint-Godard de Rouen, Suzanne Heusté. (Source AD 76, 3E00999-1634-1662 vue 98).
Suzanne Heusté fut baptisée le 21 octobre 1636 en l’église Saint-Pierre-l’Honoré de Rouen, ses parents étaient Charles Heusté, écuyer sieur de La Motte et Marguerite Morant. (Source AD 76, 3E00999-1635-1655 vue 12).
C’est leur fils qui acquit les terres et le manoir du Francboisier.
Pour compléter la page 248 du livre:
Le 7 juin 1748, messieurs, Aubery (Amand François), seigneur de Cauverville, de Vannecrocq et du Francboisier et autres lieux d’une part et, Pollet, écuyer, sieur du Thuit, du Quesney et autres lieux d’autre part sont mentionnés lors d’un procès qui les opposent au sujet d’une haie vive faisant la séparation… Située à Saint-Pierre-du-Bosguérard, hameau du Becbecquet, triage des Fosses d’Enfer.
Source AD 27, E 3309.
Pour compléter la page 252 du livre:
En 1699, Pierre Charles Robert Nicolas Godefroy acquit la seigneurie de Senneville de la famille d’Alorge.
La seigneurie de Senneville avait été achetée par le noble homme Georges d’Alorge au prieuré de Saint Marie Madeleine dit des Deux-Amants (Eure) .
Son fils Georges d’Alorge fut seigneur de Senneville de Harvard, de Gamaches et de Doresvaux, il était écuyer, prêtre et fut prieur de Saint-Nicolas-du-Goulet. C’est son neveu Charles Alorge, (fils de Tranquille Alorge) qui hérita de tous ses biens.
C’est Charles Alorge qui vendit le quart de fief de haubert de Senneville à Pierre Charles Robert Nicolas Godefroy.
Source AD 27 E 4228, mémoire à consulter pour la commune de Senneville (Amfreville-sous-les-Monts) contre monsieur le marquis de Pomereu.
Pour compléter la page 269 du livre,:
Biographie résumée de Louise Charlotte Aglaé Camus de Pontcarré, seconde épouse de Étienne Jean François Charles d’Aligre.
-
Camus de Pontcarré
Armes de la maison Camus de Pontcarré :
« D’azur à l’étoile d’or accompagnée de trois croissants montants d’argent,
posés deux en chef et un en pointe ».
La famille Camus de Pontcarré est de très vieille noblesse, originaire d’Auxonne en Bourgogne.
Louise Charlotte Aglaé Camus de Pontcarré est née le 26 avril 1776.
Son père Louis François Elie Camus de Pontcarré ( -1810) fut conseiller du roi en tous ses conseils, président honoraire du parlement de Paris, puis fut le dernier premier président du parlement de Normandie, sa mère Madeleine Charlotte Félicité Provence des Gallois de La Tour (1749-1782) était la fille de Jean Baptiste Elie des Gallois de La Tour (1714-1802), premier président d’Aix puis intendant de Provence.
Les évènements qui suivirent l’année 1789 obligèrent son père à s’exiler en Angleterre, (sage décision car son oncle, Louis Jean Népomucène Camus de Pontcarré, resté en France mourut sur l’échafaud le 20 avril 1794).
A Londres la famille connut la misère, Amable Floquet dans son histoire du parlement de Normandie, volume 7, mentionne, page 683 : « Londres devait voir le dernier des premiers présidents de notre antique échiquier, manquant de toutes choses ; sa femme , elle si longtemps la reine de Rouen, réduite alors à travailler pour vivre ; et lui, triste, résigné, toujours digne, venir dans un des plus notable atelier de broderie de la City, demander gravement à la maitresse du logis, si elle avait de l’ouvrage pour madame la première présidente ! »
Très jeune, Louise Charlotte Aglaé contribua par sa force de caractère et sa générosité à soulager la vie de sa famille.
En 1795, avec l’accord de son père, elle rentra en France, son grand-père Jean Baptiste Elie des Gallois de La Tour, très âgé, avait souhaité sa présence en son château de Saint-Aubin dans le Bourdonnais. Elle résida à Saint-Aubin jusqu’au décès de son grand-père en 1802.
Ce n’est seulement qu’en 1810 que Louise Charlotte Aglaé, qui avait refusé de nombreux partis, consentit à se marier avec Etienne Jean François Charles d’Aligre.
Etienne Jean François Charles d’Aligre (1770-1847) était le 6 ème marquis d’Aligre, sa tante était Marie Madeleine d’Aligre, épouse de Jean Baptiste Elie des Gallois de La Tour et la grand-mère maternelle de sa future épouse.
L’abbé F. de Lansac, directeur de l’encyclopédie biographique du XIX ème siècle (1842-1845) mentionne : « que ce mariage fut remarquable par un concours de circonstances tellement rares : les assistants virent célébrer au même autel, à la même messe, trois mariages, celui du père, celui de la fille et celui de la nièce ! ».
Le 21 juin 1810, Etienne Jean François Charles d’Aligre mariait sa fille Étiennette Marie Catherine avec le marquis Michel Marie de Pomereu, lui-même épousait (second mariage) Louise Charlotte Aglaé Camus de Pontcarré et sa nièce Catherine Félicité Ambroisine Rouillé de Boissy épousait le marquis Joseph Gilbert de Preaulx.
Catherine Félicité Ambroisine Rouillé de Boissy était la fille de Hilaire de Rouillé marquis de Coudray, seigneur de Boissy et de Catherine Étiennette Claude d’Aligre, (sœur de Etienne Jean François Charles d’Aligre).
Louise Charlotte Aglaé n’eut pas d’enfant, elle se consacra au bonheur des enfants de la fille de son mari, la marquise Étiennette Marie Catherine Charlotte de Pomereu (1791-1866) : Michel Etienne (1811-1870), Etienne Marie Charles (1813-1889), Armand Michel Etienne (1817-1906) et Stéphanie (1819-1855).
Héritière de son grand-père de la terre de Saint-Aubin en Bourdonnais, elle et son époux consacrèrent temps et fortune à répandre des bienfaits sur tous les malheureux de la contrée.
Leur générosité ne s’arrêta pas aux Bourdonnais, ils participèrent à de très nombreuses œuvres de bienfaisances dont l’asile de Chartres créé en 1827 et 1828, l’hôpital d’Aligre à Bonneval dans l’Eure et Loir, l’hôpital de Bourbon-Lancy en Saône et Loire ou ils déboursèrent quatre millions de francs or et l’hôpital d’Aligre à Château-Chinon dans la Nièvre.
Vivant sur un train de maison « modeste », comparé aux autres grandes familles du siècle, « la jalousie aidée de la malveillance a fait parler d’avarice la sage économie qui a été toujours une des qualités de la maison d’Aligre ».
Louise Charlotte Aglaé Camus de Pontcarré décèdera le 27 janvier 1845, son époux, ses parents, ses amis et ses serviteurs pleurèrent celle qui fut le bonheur de sa famille, de son entourage et de milliers de malheureux qu’elle secourut.
Principales sources :
- Abbé F. de Lansac, directeur de l’encyclopédie biographique du XIX ème siècle (1842-1845), bnf.fr
- Amable Floquet, Histoire du parlement de Normandie, volume 7, édition É. Frère Rouen (1840-1842). bnf.fr
- Pidoux, notice historique et généalogique sur la famille Camus, édition Paris-Dole 1903.
- Bulletin de la société d’émulation du Bourdonnais, imprimerie E. Auclaux, édition 1903, 35 ème gallica.bnf.fr
Pour compléter la page 278 du livre:
Erratum ! , en rédigeant cette page, j’ai mentionné à tord que monsieur Philippe Marche était le maire d’Iville. Le maire d’Iville est monsieur Jean Paul Legendre. C’est monsieur Jean Paul Legendre qui m’a mis en relation avec monsieur Philipe Marche, conseiller municipal du Neubourg, en novembre 2010, qui a eu l’amabilité de me communiquer des informations sur le fief du Francboisier près du Neubourg.
Pour compléter et rectifier la page 305 du livre :
Jules Henri Colliot passa toute « sa guerre » sur le champ de bataille dit du « Bois-le-Prête », puisqu’en avril 1915 il fut gravement blessé et réformé.
L’internaute intéressé de connaître quel furent les « combats du Bois-le-Prêtre » trouvera une intéressante description dans Wikipédia
et sur les sites internet
- https://www.youtube.com/watch?v=ASMnxpCMIyc
- http://www.centenaire.org/fr/video-darchive/apres-les-combats-de-bois-le-pretre
Rectificatif: Colliot jules Henri, reçut la croix de guerre avec deux étoiles d’argents suite à deux citations à l’ordre de la division et non deux palmes.